dimanche 22 novembre 2015

Le journal d'un cochon (jour 1)



Je ne suis pas fou. On ne peut pas me mentir. Je reconnais les menteurs, mais là, je ne suis pas certain si mon maître, toujours fidèle, m’a menti. Je suis dans un parc tout seul, avec la parole de mon maître qu’il reviendra. J’ai toujours été son cochon depuis que je suis né. Pourquoi aurait-il fait ça? Je ne comprends pas. Je regarde l’horloge du gros édifice et il est marqué 10 h 21.
Le parc est vide, il fait plutôt frisquet. Les feuilles sont colorées de jaune, de rouge, d’orange et de vert. Je ne me rappelle plus de la date exacte, mais je dirais que c’est l’automne. Je pourrais créer mon propre calendrier, donc on est le premier jour depuis mon abandon. Pour l’instant, je vais me familiariser avec l’environnement, après tout, je suis ici pour un bon bout.
L’horloge indique 11 h pile, j’ai découvert un bon coin pour dormir sous une des balançoires des la structure ce n’est pas gros, mais ça suffit amplement. J’ai décidé de creuser un trou dans le sable pour pouvoir éventuellement me créer un bassin d’eau pour boire. Eh oui, j suis assez doué pour faire des techniques humains. Je dirais que je suis le cochon le plus intelligent. Forcément, j’ai vécu toute ma vie avec un homme.
Il est midi et demi, je commence à avoir vraiment faim je ne pourrai pas durer plus longtemps sans mangé. Comparé aux hommes, je meurs si je ne mange pas durant la journée, du moins je crois.
Après quelques minutes de recherche, j’ai enfin trouvé une personne à demander un petit peu de quoi me nourrir. Je m’approche tranquillement de lui et je le demande : « Groin, groin, groin. » Le petit enfant pousse un crie strident qui m’a presque cassé les oreilles. Il lâche son sac, cour le plus vite possible vers l’embouchure du parc et va voir une vielle dame. Merde, j’ai oublié que je ne sais pas parler humain. Mais bon, il y a sûrement de la nourriture dans ce sac. J’ouvre le sac et je trouve une boule rouge qui ressemble à une pomme. Je fais un effort pour le manger, après tout, rien n’est donné quand on est tout seul dans un parc. Je trouve aussi une carotte. J’aime bien les carottes, c’est très nourrissant et ça goûte bon. Je ne refuse pas un si bon légume.
Vers une heure et demie, j’entends une sirène de police. Selon ce que je connais des policiers, c’est qu’ils ont des fusils et quand ils t’attrapent, tu vas en prison. Je décide donc de me cacher dans un buisson pour qu’il ne me trouve pas. Je pense que c’est la vieille madame qui les a avertis. Cette méchante madame, si je la revois, je lui règle son compte. Les policiers trouvent mon sac à nourriture et, je suis sur, me cherchent aux alentours. Ils me ne trouverons pas, je suis trop bien caché. Un des policiers dits : « petit, petit, petit. » Comme si j’allais me faire prendre au piège. Mon maître me l’a trop fait, je suis habitué.
Après une dizaine de minute, ils lâchent les recherche, retourne dans leurs voitures de police et partent.  Ouf, je commençais à avoir une crampe. Je sors de ma cachette et réalise qu’ils ont pris mon sac. Maudit policier.
L’horloge indique 4h, j’ai décidé de me trouver morceau de bois pour me défendre des ratons-laveur. Ça me fait penser que ces animaux féroces cherchent dans les poubelles en quête de nourriture. Je vais aussi chercher de la nourriture dans cette baigne à ordure.
Il est 8 h. La recherche n’a pas été fructueuse. J’ai que trouver la croûte d’une pizza et un reste de chips, mais ça va suffire. Je suis fatigué, donc je pense à aller dormir dans mon coin. Paré à faire un roupillon, le bâton à proximité, je m’endors.

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